Rappel : en 2005, l’équipe de France féminine réalise une Coupe d’Europe plus que médiocre avec 5 défaites en autant de matchs disputés, 1 buts marqués et 19 encaissés, 2 nez cassés, une descente en groupe B, une non-qualification au tournoi qualificatif à la Coupe du Monde et un moral au plus bas… De nombreuses questions se posent alors…
Puis vient ce repêchage surprise pour ce fameux qualif Coupe du Monde à Rome et cette décision, toute aussi surprise, de la Fédération de ne pas nous y envoyer. Peut-être une de leur meilleure décision puisqu’en découlera une prise de conscience et de responsabilité de la part des joueuses de l’équipe, ainsi que le début d’un nouvel esprit, d’un nouvel élan et d’une solidarité hors du commun dans les combats menés sur le terrain comme en dehors.
Qualif dont le résultat restera dans les mémoires, la France qui devait se faire étrier par toutes les autres équipes crée la surprise et termine à une étonnante sixième place. Toute l’équipe tente alors de surfer sur la vague de ce demi succès et décide de se fixer de nouveaux objectifs élevés mais réalisables : aller en Lituanie en 2007 pour remonter dans le groupe A en Coupe d’Europe et se qualifier pour l’un des 3 tournois pré-olympique.
Mais malheureusement, malgré une préparation sérieuse et un groupe motivé et concentré, nous décevons une fois de plus ; les tournois continentaux ne nous réussissent décidément pas. Nous terminons à une cinquième place qui est peut-être finalement la notre et nous manquons nos 2 objectifs. Encore une fois, déception puis questionnement…
Et enfin, la semaine dernière, nous apprenons que nous sommes repêchées pour le tournoi pré-Olympique de Kazan. Le talent de Cédric à la pêche à la mouche y est-il pour quelque chose ? Cette fois-ci la Fédération ne transige pas et décide de nous envoyer défendre nos chances… Alors la belle aventure se reproduira-t-elle ? Nous sommes toutes conscientes que nous ne revivrons jamais un Rome bis, mais cependant, il ne tient qu’à nous d’écrire une nouvelle histoire, qui sera sans doute jalonnée de défaites sévères et moins sévères, de victoires éclatantes comme laborieuses, d’exploits et de débâcles. Mais quoi qu’il en soit, c’est bien à l’équipe et aux joueuses de prendre la responsabilité de cette aventure et de s’engager, de jouer le jeu, pour qu’en 2008 (pré-Olympique), en 2009 (Coupe d’Europe B), en 2010 (qualif Coupe du Monde), en 2011 (Coupe d’Europe A, B ou C), bref lors de toutes ces étapes qui vont jalonner le parcours qui nous mènera à 2012, l’équipe évolue et n’ait plus besoin des talents de Cédric à la pêche pour participer à des compétitions de haut-niveau.
Sur cette route, il a été décidé de se priver de certaines joueuses, décision qui sera discutée tant sur le fond que sur la forme pendant un bon moment… Mais cette décision a été prise… Il va falloir faire avec, ou plutôt sans ces joueuses… Quoi qu’on en pense je tiens juste à leur dire, moi qui ai commencé ma carrière internationale en les regardant avec admiration, que lors de leurs derniers matchs avec l’Equipe de France, je les regardais toujours avec la même admiration et que je garderais le souvenir de leur abnégation, de leur envie de toujours aller au bout du combat, le plus démesuré soit-il, en entraînant l’équipe dans leur sillage. Merci beaucoup…
Sur ce, j’espère que ma prose ne vous aura pas trop ennuyée. Et quelqu’un pourrait-il me dire où se trouve la Place Rouge parce que j’ai perdu mon guide, bah oui Nathalie ! (Pour ceux qui ont de sacrées références)
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